Parce que ça arrive

"En fait, je crois que vous l'êtes tous. Je crois que pas le moindre n'en est capable. C'en est presque hallucinant. Ou plutôt, navrant. Non mais franchement, vous attendez quoi? Vous êtes cons, ou vous le faîtes exprès? Tout ça est simplement écoeurant. Vous êtes minables, vraiment, à penser des faussetés aussi ridicules. La connerie aide à croire des absurdités pareilles. Putain, vous étouffez dans votre propre hypocrisie. Comment peut-on se mentir tant à soi? A votre place, je me pendrais. Je ne pourrais pas le supporter. Mais peut-être êtes-vous trop lâches pour ça? Vous me faîtes pitiés. Crevés. Crevés tous. Là, maintenant. N'attendez pas que je sois à bout. Sinon, vous regretterez de ne pas l'avoir fait. J'ai aucune estime pour vous. Il existe de si nombreuses méthodes pour massacrer un corps. Quoi que les délaisser comme de la merde est bien aussi. Le donner à bouffer aux chiens méritants, eux. Non, crevez, ça facilitera la tâche à tout le monde. Cessez de mourir dans vos saloperies, et assumez. Si vous aviez de l'estime pour quelqu'un d'autres que vous, vous sauriez qu'une balle dans votre crâne est la solution. Sérieusement, vous n'y avais jamais songé, à ce qu'un idiot de mon effigie pouvait bien s'imaginer de délirant? Bien sûr que non, enculés d'égocentriques inavoués. Vous mériteriez de crâmer un à un lentement, de vous rendre compte de cette connerie qui vous caractérise que de trop! Déçu, je le suis. Méchamment. Profondément. Intensément. Assez pour songer à vos morts. Assez pour les élaborer. Je suis taré. Le monde est taré. Nous sommes tarés. Oui, nous, mes folies et moi. Vous, vous n'êtes rien. Rien, mis à part des galeux courant après un bonheur consommé. Rien, en dehors de pourritures bonnes à jeter. Si j'étais le bon dieu, je cracherais sur ces cochonneries là."